Remerciements à Pascale & Daniel Wagner, experts & formateurs au sein du réseau Neuroptimum
Le cerveau comporte plus de cent milliards de neurones. C’est l’entité la plus complexe de l’univers connu. Même si les neuroscientifiques ont longtemps considéré que les différentes parties du cerveau avaient des fonctions distinctes, nous savons aujourd’hui que c’est partiellement vrai, car toutes ces aires sont reliées entre elles et composent un réseau aussi vaste qu’élaboré.
3 Grands Principes régissent son activité :
- L’autorégulation ou homéostasie : comme le corps qui régule en permanence ses paramètres (température, taux de sucre dans le sang, pression artérielle, …), le cerveau, lui aussi, a des mécanismes de régulation. Ces variations se situent toujours entre deux limites, inférieure et supérieure, qui définissent une zone de bon fonctionnement de ce paramètre, c’est la zone de «viabilité» ou de «variabilité», qui nous permet de rester en vie. Toutefois, il arrive que cette régulation soit perturbée par des agressions, chocs, traumatismes de toutes natures, provoquant troubles et inconforts d’intensité variable, d’ordre somatique, cognitif ou émotionnel.
- La neuroplasticité : le cerveau se modifie et s’adapte constamment à ce qui se passe à l’intérieur de l’organisme et à l’extérieur, dans le milieu environnant. Il cherche toujours l’efficacité et change donc tout le temps ses paramètres en gérant sa propre régulation de façon globale. Il possède une aptitude essentielle au changement. La plasticité neuronale (ou plasticité cérébrale) est la capacité du cerveau à se modifier en créant, en défaisant et en réorganisant des réseaux de neurones. Le cerveau est ainsi qualifié de «plastique» ou de «malléable». Ce phénomène intervient durant le développement embryonnaire, l’enfance, la vie adulte, l’apprentissage, et les «conditions pathologiques» (lésions et maladies). La plasticité neuronale est l’une des découvertes récentes les plus importantes en neurosciences. Elle montre que le cerveau est un système dynamique en perpétuelle reconfiguration.
- L’apprentissage : le cerveau est toujours en recherche d’apprentissages et est toujours capable d’apprendre, quel que ce soit son état. Cet apprentissage entraîne des changements d’organisation qui peuvent avoir des effets dans des domaines très différents (cognitif, émotionnel, physique) et réguler d’autres systèmes de notre corps (système cardiaque, hormonal, immunitaire, …). Notre cerveau contrôle de près ou de loin tous ces systèmes. On pensait, il y a encore 20 ans, que le cerveau ne s’enrichissait plus dès l’âge de 25 ans. Ce n’est pas le cas. Grâce aux cellules gliales, qui sont en majorité présentes dans le cerveau, les neurones se renouvellent si on les stimule, et à tous âges, et cette «repousse» procure du bien-être. Hélas, nous avons tendance à diminuer l’activité de notre cerveau du fait de nos propres limitations, de nos croyances, alors que la recherche de nouveauté, de réflexion, d’émerveillement, la fuite de la routine, entretiennent la bonne santé de notre cerveau, de notre corps et de notre âme. Enfin, notre cerveau travaille à 100 % de ses capacités, que l’on soit réveillé ou endormi. Seulement 10% de cette activité est accessible à la conscience.
Que fait le système Neuroptimal ?
Neuroptimal est un système dynamique non linéaire. Il ne fonctionne pas selon le principe de cause à effet (linéaire), où le cerveau serait poussé dans une direction déterminée à l’avance afin d’obtenir un effet précis souhaité. Au contraire, Neuroptimal prend en compte le fonctionnement du cerveau, un ensemble interconnecté qui s’auto-régule de façon globale, comme tout système dynamique non linéaire. Neuroptimal aide à retrouver un fonctionnement cérébral efficient, ainsi qu’un équilibre optimal.
Lorsque les neurones s’activent et se synchronisent, ils émettent des signaux électriques que l’on peut détecter, même s’ils sont très faibles, à l’aide d’électrodes placées sur la tête. Le système Neuroptimal analyse l’activité électrique du cerveau 256 fois par seconde, avec un EEG spécifique. À chaque fois qu’il détecte une trop grande ou trop brusque variation de l’activité cérébrale (signe d’une mauvaise régulation), il provoque une très brève interruption de la musique. Grâce à la puissance informatique, il y a coïncidence parfaite entre la détection de la turbulence et la microcoupure sonore : le cerveau est informé à la milliseconde où se produit l’anomalie. Alerté et surpris par cette interruption, le cerveau modifie son fonctionnement, puisqu’il est en recherche permanente d’efficacité. La répétition de ces interruptions et de ces corrections simultanées permet la création ou le renforcement de nouvelles connexions synaptiques. Le cerveau les mémorise peu à peu, et régule ainsi son activité suivant ses propres priorités d’interventions. Il retrouve, au fil des séances, un fonctionnement sain et optimisé.
La méthode de Neurofeedback de dernière génération, Zengar Neuroptimal, a été validée par une étude de l’Université de Victoria au Canada en 2008. D’autres recherches sont en cours.
Le Neurofeedback nous libère de nos conditionnements et nous donne accès à de nouvelles perspectives. Il nous aide à retrouver un fonctionnement harmonieux et fluide, pour une vie meilleure.
Remerciements à Pascale & Daniel Wagner, experts et formateurs au sein du réseau Neuroptimum
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