Louis, 13 ans, est là avec sa mère. Elle est très inquiète. Louis est très impulsif, sans conscience du danger, il adopte des conduites à risques et a déjà fugué. En famille, c’est infernal. Louis ne supporte pas les limites, monopolise la parole, s’oppose systématiquement. En classe, élève brillant, il est la bête noire et le souffre-douleurs de ses camarades.
Le psychiatre qui suit le jeune garçon a évoqué le trouble de l’opposition avec provocation. Louis est également un enfant à hauts potentiels. Sa mère souhaite essayer le Neurofeedback, car personne dans la famille ne veut de médication.
Deux séances par semaine, pendant trois mois. Louis va beaucoup mieux. Son comportement s’est apaisé. En famille, à l’école, le niveau des interactions a retrouvé un cours normal. L’énergie que Louis dépensait à s’opposer frontalement à son environnement a trouvé une expression positive. Enthousiaste et créatif, il a plein de projets. Sa mère peut enfin imaginer l’avenir de son fils sans inquiétude.
Je revois Louis, maintenant adulte, une ou deux fois par an. Il sait ce qu’il doit au Neurofeedback et vient refaire le plein d’énergie positive, quand il en a l’occasion.